Festival
Supernova
Impulsé en novembre 2016 par Sébastien Bournac, alors à peine arrivé à la tête du Sorano, le festival Supernova – qui met en lumière la jeune création – apparaît aujourd’hui comme un événement phare de l’automne théâtral toulousain dont le rayonnement va crescendo.
Associant diverses structures partenaires de la ville rose, la 9e édition rassemble une quinzaine de pièces, récentes ou inédites. En (prometteuse) ouverture : Nora, Nora, Nora ! De l’influence des épouses sur les chefs d’œuvres, une réappropriation très libre et ultra contemporaine de La Maison de poupée d’Ibsen, sous la conduite de la metteuse en scène Elsa Granat. Parmi les pièces suivantes, citons Tenir debout – une immersion dans les coulisses du concours de Miss Poitou-Charentes, signée Suzanne de Baecque –, Que la machine vive en moi – une expérience très atypique, à la fois artistique et scientifique, autour des rapports humain/machine, menée par le Groupe Scalpel –, Génération Mitterrand – deuxième volet d’un ambitieux cycle dédié aux présidents de la Ve République, par la Cie des Animaux du Paradis – et Le Papier peint jaune – adaptation d’un texte emblématique de la littérature féministe, interprétée et mise en scène par Alix Riemer. Jérôme Provençal
Photo : Christophe Raynaud de Lage
Publié par Ramdam Rédaction