Max Jacob, le cubisme fantasque

En 1913, Max Jacob est à Céret aux côté d’Eva Gouel, Pablo Picasso et Manolo, où il réalise une série de dessins et de gouaches qui reflètent ses recherches cubistes.

Autour de cet ensemble exceptionnel et d’autres productions graphiques et littéraires de Max Jacob, le musée de Céret convoque les grands noms de la galaxie cubiste, de Picasso à Juan Gris, en passant par Jean Metzinger, Marie Laurencin, Jean Cocteau… soit 120 pièces au total, pour rendre hommage à l’une des figures incontournables des avant-gardes de la première moitié du XXe siècle. 80 ans après sa déportation et sa mort au camp de Drancy, celui qui fut poète, peintre, romancier, critique, précurseur de Dada et du Surréalisme, et surtout grand théoricien du cubisme et inventeur du cubisme littéraire, s’y dévoile sous les traits d’une personnalité fantasque, un drôle de bonhomme pétri de mysticisme et de croyances, oscillant entre légèreté et gravité, dans sa vie comme dans son œuvre. MR

Max Jacob
Paysage de Céret, 1910
Encre et aquarelle sur papier 21 × 27 cm
Musée d’art moderne de Céret