Le Festival de Toulouse en 3 mots

Julien Martineau
Il nous promet le septième ciel et une exploration musicale de haut vol ! Naturel pour le directeur artistique du festival de Toulouse de motiver les foules. Mandoliniste de renom, également professeur au conservatoire de Toulouse, Julien Martineau semble mettre sur orbite un festival qui certes à ses preuves à faire sur la durée, mais dont l’ambition et surtout le positionnement créatif peuvent intéresser le grand public si recherché.

Des créations
Si tous les festivals ont des objectifs en commun : dynamiser un territoire et rassembler un public nombreux, beaucoup sont oublieux de leur mission de « créations » qui les différencient de simples diffuseurs. Ici, on remarque une volonté de mettre en avant la création tel ce concert « carte blanche » d’Ibrahim Maalouf avec l’Orchestre du Capitole en hommage à Antoine de Saint-Exupéry, encore la rencontre unique d’Yvan Cassar et Christophe Willem, ou Jean-François Zigel qui raconte Walt Disney… Enfin la violoniste Manon Galy, Victoire de la Musique, avec l’Orchestre de chambre de Toulouse, se confronte aux 4 Saisons de Vivaldi et à leur recomposition par Max Richter.

Indoors
Oui, ce sera un festival d’été qui se passera à l’intérieur des salles de concert. L’angoisse de la canicule, qui a frappé les précédentes éditions, a mené à cette décision regrettable pour jouir de la sensualité des soirs d’été. On sera à l’abri, comme en novembre. André Lacambra

Photo : Pierre Beteille