La rémanence des lucioles

Au travers des abysses de la cage de scène, le spectateur sera comme l’observateur méticuleux d’un espace, d’un refuge, d’un îlot souterrain, un lieu de repli, une marge de la société, dans lequel cohabite une multitude de « lucioles ».

L’un sera l’idiot, le muet ; l’autre, la mère de toute la communauté atteinte par le syndrome de Wendy. Un autre encore présentera toutes les caractéristiques du fripon divin, comme une sorte d’individualiste solitaire. Et puis, il y aura aussi celui qui traîne dans l’ombre, celui-là amènera la lumière. Celle qui répare, qui réinvente les objets récupérés, ou bien encore le funambule qui erre entre dessus et dessous…

Nous découvrirons, au fil de la pièce, l’univers de ces marginaux. Jusqu’au jour où ceux qui vivent « à la surface » vont découvrir cette fourmilière vivante. Par empathie, ils vont tenter de leur rendre leur liberté, celle de vivre au-dessus dans un environnement décent. Dès lors, nous verrons les désastres de l’altruisme et des bons sentiments.