Christophe Willem

Il n’a peut-être pas “l’allure de Marlon Brando”, “la voix de Pavarotti, ni le trendy de Liza Minnelli”, mais Christophe Willem “vend du fun” et c’est pour ça qu’on l’aime. En plus d’être un chanteur hors normes, c’est une authentique bête de scène, et ses concerts sont toujours des moments d’exception. Cette tournée très attendue accompagne la publication de son nouvel album “Rio”, inspiré par la cité brésilienne dont il est tombé amoureux lors des Jeux Olympiques d’été, en 2016. Porté par des chansons solaires, soul et electro-pop (“Marlon Brando”, “Rio”, “Copacabana”… ), mais faisant aussi la part belle à des titres plus graves (“Nos balles perdues”, “Madame” — écrite pour Latifa Ibn Ziaten, dont le fils fut la première victime du terroriste Mohamed Merah), ce cinquième opus invite à l’apaisement et au bonheur. Loin de “La Tortue” de ses débuts, Christophe Willem vit l’instant présent plus fort que jamais. On aurait tort de ne pas le suivre.