Ici les aubes sont plus douces

Russie,1942. Un petit dépôt de chemin de fer est confié à Vaskov, qui a le coeur sur la main mais dans la tête tout le règlement rien que le règlement.
... Mais voici que l’on remplace ses soldats par des soldates, des jeunes filles supposées plus sérieuses ce qui ne manque pas de perturber le calme du campement.
La guerre aurait pu passer ainsi, or un jour, l’une des filles tombe sur une patrouille allemande. Vaskov prend cinq de ses filles avec lui et se met en chasse. Marécages et forêts. Immensité et petits soldats bientôt coupés de tout. La vie et les rêves de chacun continuent malgré la peur et la fatigue.
Et dans ce paysage où l’on se tue car l’on ne se connaît pas, se dessine cette rencontre poétique parfois drôle entre l’absurdité du réglement militaire et l’insouciance doublée par la franchise de la jeunesse : rencontre entre Vaskov et ses soldates.
Mais les allemands sont beaucoup plus nombreux que prévu. Soudain tout bascule...
Alors on se bat sans savoir contre qui, peut-être simplement contre l’idée même de la guerre.
De Boris Vassiliev
Par la Compagnie du Peuple lié
Mise en scène : Olivia Combes et Marie Lauricella
Russie, 1942, un petit dépôt de chemin de fer dirigé par Fédot Evgravitch Vaskov, l’adjudant-chef, personnage vieillissant et dévasté, a l’occasion de renouer avec sa destinée quand l’une des soldates qui ont été envoyées dans ce coin perdu est enlevée par un commando allemand.
La guerre ici est vue par des femmes, loin des héros émérites, cinq femmes lancées avec Vaskov sur la piste de leur compagne. Des citations de svletana Alexievitch (la guerre n’a pas un visage de femme) s’intègrent à l’adaptation.
Partant de l’engagement réel de très nombreuses femmes sur le front, la pièce oscille entre une chronique de l’absurdité de la guerre et la recherche de sens de celles qui la prennent comme un jeu pour ne pas y être englouties.
Le premier, youri Lioubimov, a porté ce roman au théâtre à la Takganka. C’est à la suite d’un séjour théâtral en Biélorussie de trois de leurs membres, que cette jeune compagnie qui s’est donnée pour mission le rapprochement des peuples, et après le Burkina et le Sénégal,
s’est tournée vers un texte-clé de l’histoire russe du XXe siècle.

Adaptation du roman de Boris Vassiliev par Olivia Combes et Marie Lauricella

Réservation au 05 34 51 34 66 ou sur contact@theatre2lacte.com