Baraka totale

D’abord, en introït de saison, un cabaret-rock échafaudé par le cirque Baraka avec le groupe les Poors (oui, librement inspiré des Doors, car en 2021, date de création du spectacle, c’était les cinquante ans de la mort de Jim Morrison).

Mais juste une fois, et dans le cadre de la Nuit du Cirque, le 19 novembre. Ensuite, ce sera OchO, dernière création de la compagnie. Installation longue durée sous chapiteau à la Grainerie. Un spectacle qui questionne l’identité par les prismes du mouvement et du temps. Mais c’est quoi au juste l’identité ? Nez, cheveux, taille, nationalité ? Pour l’écrivain Amin Maalouf, largement cité, « Il y a deux formes de destin : un destin vertical et un destin horizontal. ». Entre abscisse et ordonnée, faut-il choisir ? Une question d’espace en quelque sorte, ça tombe bien, entre musique et danse, Baraka fait du cirque. Baraka prend des risques, se fait toujours confiance… se lance, s’élance, s’enlace. Dans le vide. Théâtre du corps. Le spectacle rappelle que l’on ne se construit pas tout seul, et la compagnie démontre ici la force du collectif. PL